THÉOLOGIE





Il est venu sur la terre | La Sainte Famille | Le Père Guy Gilbert | Remarque | Management | Respiration cosmique | Sadhus | Respiration de la Création | Luxe | Année trisextile | Églises orientées

Il est venu sur la terre,

Celui qui, au commencement, nous a créés du limon de la terre & nous a insufflé son souffle divin ; Il est venu Celui «Qui donne à tous la vie, le souffle & toutes choses» (Act. XVII, 25)

Il est venu, Celui qui d'une parole a appelé du néant à l'existence toutes choses visibles & invisibles, qui d'un mot a appelé à la vie les oiseaux, les poissons, les quadrupèdes, les insectes & toutes les crétures qui vivent sous sa toute-puissante providence & sous sa garde.


Il est venu, Lui que les armées innombrables des anges servent continuellement avec crainte et allégresse. Et dans quelle humilité Il est venu !


Il est né d'une vierge toute simple, dans une grotte, emmallotté de pauvres langes & couché dans une mangeoire.


Richesses, honneurs & gloire de ce monde, prosternez-vous, prosternez-vous dans l'humilité, dans une dévotion pleine de lares, dans une immense gratitude envers le Sauveur des hommes & partagez vos trésors avec les pauvres & les nécessiteux.


Ne soyez pas fiers de vos distinctions illusoires & fugitives, car la vraie distinction ne se trouve que dans la vertu.


Gloire de ce monde, apprends ici, devant la mangeoire, ta vanité.


Soyons donc humbles : prosternons-nous dans la poussière devant l'humilité sans bornes, l'anéantissement du Maître de l'univers, de Dieu, qui est venu guérir nos infirmités, nous arracher à l'orgueil, à la vanité, à la corruption, à toute impureté.

St Jean de Cronstadt

Ma vie en Christ

spiritualité orientale. Bellefontaine


N° 120

© « L'Icône de Marie » Bulat 22160 Callac de Bretagne

Publication de textes des Pères de l'Église, des moines du désert, d'auteurs Chrétiens, du Pape.
365 textes publiés, la collection : 100 F.

LA SAINTE FAMILLE : UNE IMAGE DE LA BELLE ÉDUCATION

Cette image, icône assez rare de la Vierge allaitant l'Enfant Jésus nous donne un exemple de la bonne éducation que nous devrions donner à nos braves enfants. En effet, le biberon, qui casse la relation privilégiée de l'enfant & sa mère, ne devrait pas être envisagé d'un bon œil par nous, chrétiens. Le Seigneur a pourvu à tout pour que cette relation se passe dans la plus pure intimité. Et nous, pécheurs, avons inventé un mode de gavage industriel qui met un moyen, un intermédiaire, entre l'enfant nouveau né & sa mère. Si parfois un outil peut avoir du bon, & même être indispensable à une vie heureuse, penser que la chimie humaine, qui prend d'un animal autre un lait qu'il modifie tant bien que mal pour le rendre peut-être digeste pour un pauvre nourrisson qui n'en demandait pas tant, c'est proprement diabolique.

On m'objectera la personne qui a une réelle incapacité à nourrir son enfant, mais comme souvent avec la vie moderne & ses aménagements, c'est par l'exception que l'on justifie ce qui s'applique après pour le plus grand nombre. Mais surtout, on oublie que ce lien fort du petit enfant envers sa mère & son père ne se brade pas pour des raisons mercantiles & pour du confort. C'est une grande responsabilité que de devenir co-créateur, avec le Père, d'un être qui sera ausi notre frère en Jésus Christ. Et justement, traiter son enfant avec le plus de respect possible, c'est déjà de se préparer le mieux du monde à l'accueillir, en se renseignant avant l'accouchement sur les bonnes pratiques. La conduite de l'allaitement en est une. Mais ce n'est pas tout.

Ce que nous enseignent les textes, du moins ceux qui vont dans le sens d'une recherche de perfection, c'est, dans la tradition vétérotestamentaire, que l'on doit porter les enfants vers le monde par une attitude bienveillante. Que le père doit être, avec Dieu comme modèle, lent à la colère & large en grâce. C'est, d'après le peu d'images que nous avons de l'enfance de Jésus dans les Évangiles canoniques, ce que nous pouvons tirer comme exemple de la Sainte Famille. Cela implique parfois de devoir prier très intensément pour combattre les automatisme d'une éducation trop souvent basée sur le rapport de force pour amener l'enfant que nous étions à vouloir se cogner sans fin dans les lumières de cette société mirage. Ce qui me fait penser à une sitation des Confessions de Saint Augustin : Mon Dieu! Mon Dieu! quelles misères, quelles duperies furent mon lot, à cet âge où le petit garçon que j'étais ne se voyait proposer d'autre règle de vie sage, que l'obéissance à ses maîtres, afin de briller dans le siècle et d'exceller dans ces arts de bavardage qui servent à gagner la considération des hommes et de fausses richesses. C'est un peu le problème, osciller entre notre instinct de survie & de conservation de l'espèce tout naturel, donc pécheur, & nos aspirations mystiques, tout en recherche de communion la plus entière possible avec nos enfants pour louer & glirifer la Sainte Trinité, faire du monde, par notre famille aimante, une image glorieuse de l'amour ardent de Dieu.
La Vierge allaitant


LE PÈRE GUY GILBERT

Le Père Guy Gilbert

Alors, là, voici un vrai mec, vrai rocker, vrai chrétien. Je ne l'ai connu que très progressivement, au fur & à mesure que ma compréhension du message divin s'élargissait.

Mais je me souviens assez bien qu'un mercredi soir, alors que je n'arrivais pas à dormir, j'écoutais la radio en "zappant" grâce au tuner. À l'époque, c'était la grande mode des émissions ou l'on appelait pour parler à l'animateur. Ce devait être entre 1989 et 1991, à l'époque je me pensais pleinement athée voir athéiste. Lorsque j'entendis une émissoin au cours de laquelle on s'adressait à un prêtre. Je m'arrétais cinq minutes pour voir cette curiosité & peut-être aussi pour me moquer de ces catholiques (qu'à l'époque je pensais tous de d'extrême-droite, royalistes, racistes, coincés, comme quoi, la propagande ça existe de partout, mais c'est une autre histoire...).

Cette émission, donc, me donna à entendre le témoignage d'un jeune homme qui devait être à peine plus âgé que moi à l'époque. Il expliquait qu'il vivait avec sa fratrie & sa génitrice dans un petit appartement, visiblement le père en était absent, du moins pour ce dont je me souviens. Lorsqu'il eu fini j'entendis une voix rauque, mais assez pacifique je l'avoue. Elle lui répondit qu'en effet, lorsque une famille s'aime, elle n'a pas forcément besoin de tout un tas de choses superflues, je crois même qu'un "merde" s'était glissé dans la réponse. Je crois que plus que la réponse, qui me semblait assez en conformité avec le message d'affameur de peuple de l'Église, c'est ce merde qui fut une petite graine de foi pour moi. Aujourd'hui, je suis parfaitement convaincu que pour les relations entre les hommes et avec la planête, la société de consommation est une entreprise diabolique. Mais ce merde, je ne sais pas à quelle moment, il a été prononcé, je ne suis pas vraiment certain que c'est le père Guy Gilbert qui l'a prononcé, ce merdre, donc, a été pour moi une ouverture qui m'a donné à penser ue l'Église n'est pas aussi coincée que les athées veulent bien le faire croire. Elle doit l'être sur certains points. Mais aujourd'hui je sais qu'elle l'est largement moins qu'on veut bien le croire, ou nous le faire accroire...

Par la suite, j'ai eu la possibilité de voir ce prêtre hors du commun, similaire en apparence avec les membres des groupes que j'écoutais à l'époque, avec son perfecto, ses 'tiags (mais finalement, des chaussures qui s'appellent santiago ne sont-elle pas des bottes de saint ?). Et, au final, c'est sa vie, son aide perpétuelle d'homme qui ne se contente pas de serrer la main tendue pour avoir de l'aide mais qui tend la sienne pour en offrir, qui m'a le plus marqué & prouvé, si besoin en était en core, que des chrétiens, catholiques "à la solde du Pape" (humour) peuvent vivre dans une grande conformité avec l'Évangile.


J'ai repris ici le style de son site, parce que j'imagine que c'est vraiment l'image qu'il veut donner au monde se ce qu'il ressent, ce qu'il trouve beau. Pour plus de renseignements sur son action dans le monde par l'Évangile : son site.


PETITE REMARQUE ANODINE

Je trouve assez intéressant qu'en cette année MMVIII le mois de mai commence par la commémoration de l'Ascencion de Notre Seigneur Jésus Christ. Ascencion qu'il ne faut d'ailleurs pas confondre avec l'Assomption de la Vierge. Mais cette conjonction du début de ce mois que l'on a coutûme d'appeler "mois de Marie" (je verrais dans une autre section pourquoi) avec la montée au Ciel, du Verbe qui s'est fait cher, mort & rescucité pour notre Salut, à la droite du Père,d'où il enverra l'Esprit aux Apôtres quarante jours plus tard est assez émouvant pour qu'elle soit signalée.

Ce peut être le moment pour nous de nous interroger sur la place que nous accordons à Jésus & Marie dans nos vies. Certains, se plongeant tout entier dans les jupes de celle que l'on nomme notre Maman du Ciel, oublient peut-être parfois un peu la Sainte Trinité, ou alors ne prient que la Seule Personne de Jésus. D'autres, a contrario, rejettent peut-être un peu trop facilement d'un revers de main cette figure que l'on peut avoir du mal à intégrer dans un monoth&eacite;isme pur. Pourtant, depuis que je m'intéresse à la figure de Marie, j'ai effectivement réalisé que, comme l'a dit un prêtre sur Radio Notre-Dame qu'en acceptant Jésus comme notre Frère aîné, nous acceptons aussi Marie comme mère. Bon d'accord résumé ainsi, ce n'est pas forcément très convaincant. Mais, en regardant une icône de la Sainte Famille ou simplement une Vierge à l'Enfant, on sent la douceur qu'il nous faut pour nous libérer un tant soit peu du péché.

Douceur, acceptation, ouverture, affirmation, assertion, autant de valeurs positives qui nous rapprochent, par Marie, de Je´sus, Sauveur, en nous ouvrant par Souffle de l'Esprit, à l'Amour de Jésus pour œuvrer avec Foi à l'avénement du Royaume Céleste pour la Gloire du Père.


LE MANAGEMENT

L'humaine activité : quand la terre argileuse se torture au tripalium

Il existe un mouvement d'église qui se nomme les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Je trouve assez courageux de leur part de s'avouer chrétiens, donc dire suivre l'enseignement du Christ, Dieu fait homme, qui nous dit comme ça que "les premiers seront les derniers", qu'"il est plus aisé à un chameau de passer par le chas d'une aiguille (de taille habituelle s'entend) qu'à un riche d'entrer dans le royaume des Cieux", qui semble venir pour les petits, les indigents, les laisser pour compte... Bien entendu, Il vient aussi pour des puissants ayant des soucis, preuve que nul n'est oublié dans l'amour de Dieu. Mais tout de même, une fois la conversion opérée, il semble assez difficile de se sentir pleinement chrétien et d'occuper une fonction sociale où la tâche principale qui nous soit assignée est de pousser des frères qui ne sont là que pour nourrir leur famille, et seraient certainement mieux à le faire en cultivant un lopin de terre, mais c'est une autre histoire, à prendre leur place dans la course à la productivité, dans un enchainement de processus qui les dépassent, ainsi que leur finalité. Cette course se fait presque de fait, en total irrespect de la Création, en s'agitant le plus possible, donc en produisant beaucoup de gaz à effet de serre inutilement. Au final qui en sort gagnant ? Le Malin, qui nous attire tels des papillons de nuit vers des lumières d'un mirage de bonheur.

Que me répondraient ceux qui occupent ce genre de position? Que s'ils n'étaient pas là, rien ne se ferait. Oui. Outre le péché d'orgueil que constitue cette réponse, j'ai envie de pousser plus loin ce début de raisonnement, et poser cette question : Et alors ?

Le grand monastère céleste avant l'extinction du genre humain

Et alors, il semble que l'on pourrait tous se consacrer plus que plus au divin. Ne conserver que les activités qui sont nécessaires. Adopter un mode de vie proche de celui des Amish, qui concilie une règle de vie proche de la vie monacale, et une activité professionnelle essentiellement agraire. Ils agissent en grand respect vis-à-vis de la Création. Bien entendu, on peut n'être pas d'accord avec leur iconoclasme, ou leur anabaptisme, mais je pense que leur mode de vie est plus proche de ce que doit être le mode de vie chrétien que nous avec nos centrales nucléaires.

Rectification

Je crois, en me relisant aujourd'hui, être allé un peu loin dans mon envie de vivre en grand respect de la Création divine. Pour préciser ma pensée, il me semble nécessaire d'avoir une attitude plus centrée sur les besoins réels des hommes & non simplement vendre n'importe quoi, produit n'importe comment n'importe où, dans le seul but de rendre la fortune d'une petit nombre toujours plus importante. Parce qu'ils s'ensuit une misère financière & morale d'autant plus grande pour la majorité.

Qu'il faille "trimer" pour faire une belle peinture, ou un beau vêtement (quoique l'on tombe alors dans la coquetterie, issue du péché d'orgueil), ou soigner quelqu'un qui souffre, écrire un beau livre ou bien très intéressant, je ne le nie en aucune façon. Que parfois il faille canaliser les actions individuelles en un travail d'équipe, & que pour ce faire, l'on ai besoin de la coordination d'un chef (< caput = «tête»), je bien bien même être ce chef. Mais, ce que je déplore, c'est la tendance qui pousse les chefs intermédiaire à se tourner uniquement vers leurs chefs supérieurs en faisant abstraction de leurs subalternes.


LA RESPIRATION COSMIQUE & L'AMOUR DIVIN


Si l'on admet que la Création est imparfaite par rapport au Créateur, & que par nature elle contient le diabole, si l'on admet pour vraie la théorie selon laquelle le début connu de l'univers connu était contenu en un seul point et un seul non-temps, alors, on peut se dire que c'est à cause de l'imperfection de la Création qu'elle a explosé mais si elle n'est pas restée un simple désaggrégat de particules sans liens entre elles c'est gràce à l'action des personnes du Verbe et de l'Esprit dispenciateur d'amour qui a permis et induit qu'au sein de la soupe primordiale, des zones plus denses se forment et donne naissance à ce que pour l'heure nous nommons "univers"" ou "cosmos".
D'où, l'on peut conclure que :
  • si l'avenir montre un univers en constante expansion, avec ou sans accélaration, c'est peut-être que le diabole "gagne" ;
  • si l'avenir montre un univers amorçant une retombée sur lui-même, avec ou sans accélaration, c'est peut-être que l'Esprit "gagne".
C'est un peu hâtif, ça vaut ce que ça vaut mais c'est, je crois, intéressant. J'en suis venu à ce raisonnement alors que je me remémorais une des premières expériences de l'irradiation divine que j'ai vécu. C'était il y a une quinzaine d'années, en Grèce, alors que je visitais une petite église, tendue de velour rouge et d'icônes dorées. À l'époque non-croyant, j'avais été charmé par cet édifice. Bien qu'assez gêné habituellement par les espaces confinés, je m'étais senti très à l'aise. J'en venais à me dire que ce devait être une expérience de l'Infini, comme en présence d'une espèce de vortex invisible qui me faisait expérimenté le fait de me sentir libre dans un espace pourtant très.

En suivant le fil de ce souvenir, j'en suis venu à songer que les trous noirs, que l'on présente parfois comme des passages vers d'autres univers. Et je me suis demandé, s'ils ne pouvaient être des concentrés d'amour divin, des passages vers le temps et l'amour divin. Un endroit où la puissance reliante divine est si forte que tout y est entrainé vers un espace-temps plus proche du début de la Création (ou au moins ce que l'on peut en connaître, si ce mot à un sens). Évidemment, j'ai bien conscience de l'aspect saugrenu que présente ma théorie (hum...), mais j'aime à imaginer comment faire coïncider ce que je sais des rélités mat&érielles de la Création avec ce que j'ai compris de la Révélation de l'Évangile de notre Sauveur Jésus-Christ, et de ce qu'il nous apprend de la Sainte Trinité.


LES SADUHS

Visionnez la photographie des deux hommes ci-dessous, ne vous font-ils pas songer à ce passage de Saint Luc 9, 1-6 :" N’emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. Si vous trouvez l’hospitalité dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez. Et si les gens refusent de vous accueillir, sortez de la ville en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux en témoignage. " ? Pourtant, ils ne sont pas chrétiens... Cela nous donne à méditer nous qui voulons travailler plus pour gagner plus...


LUXE

Ne trouvez-vous pas qu'il est assez remarquable qu'un des accessoires les plus appréciés des personnes les mieux intégrées dans la nouvelle société "déco-baroquo-kitcho-chic" post-moderne (un peu bobos de droite quoi...) soit le photophore qui est l'exact équivalent grec du latin lucifer, les deux ayant comme signification "qui porte la lumière". Une lumière qui, en l'occurence, éblouïe. Elle sert, c'est en tout cas mon analyse, à attirer dans les filets d'une société guidée par l'argent, dont Jésus a dit "il faut rendre à César ce qui appartient à César", des personnes qui courrent après un bonheur qui n'existe pas. Ce bonheur voit son rôle tenu par un tas d'objets aussi peu utiles que vraiment beaux, sous lesquels perce une culture new-age plus ou moins bien intentionné. Bon, j'ai des goûts que beaucoup déciraient comme ringards, alors j'ai peut-être un peu de parti pris dans mon analyse. Mais, je crois sincèrement que ceux qui se laissent berner par les faux-tons (photons, on reste dans la lumière) vendus par les marchands de bonheur high-tech ou simplement "déco" ne sont pas des gens satisfaits de leur croyance athée, en tout cas son culte onéreux ne me semble pas propice à l'établissement d'une sociéé sereine et fraternelle, dans laquelle l'amour reglerait les rapports humains plus que le pouvoir. Enfin, les voies du Seigneur étant impénétrables, c'est peut-être par le new-age que certains viendront au Christ...

Car c'est bien Lui, la vraie Lumière qui guide le monde de son Amour lumineux. Cet dichotomie entre La Lumière & la fausse clarté des mirages du Malin nous montre que même notre langage bien familier qui est un auxiliaire à notre relation est aussi trompeur,source de péché.


ANNÉE TRISEXTILE

Pour l'anecdote

Quand j'étais enfant, un camarade m'avait un jour informé de ce que les années bisextlies ne comblaient pas totalement le compte des heures d'une révolution terrestre;. Et donc que selon une périodicité que j'ai oubliée, il y avait une année trisextile, qui pour lui signifiait une année avec un mois de février comptant trente jours. Sauf qu'une année bisextile étant une année avec deux six dans son nombre de jours, forcément, une année trisextile, il y a du mourron à se faire... Ceci dit, il y a déjà eu l'année 666, un homme avec un nom formant le chiffre 666. Mais une année comptant 666, ça fait 301 jours à rajouter au calendrier, donc près de dix mois, il y a fort peu de chance que nous en vivions une un jour (sauf si notre planète s'éloigne fortement du Soleil - peut-être sous notre action diabolique.

En tout cas, nous devons rester conscients que ce ne serait pas forcément une mauvaise année sur le plan économique, contrairement à ce que notre imaginaire pourrait engendrer. Le Malin peut très bien s'exprimer mieux lorsque les gens ne sont plus conscients de ce qui est nécessaire (> non cedo = "sans je meurs"), et nous souffler alors des tas d'envies égoïstes auxquelles nous croyons alors. Plus encore, nous sommes parfois persuadés que c'est pour le bien commun que nous œuvrons, produisant des richesses croyant à un bonheur matériel possible. Mais c'est oublier le coût pour les hommes qui produisent & la Création dont nous essouflons les ressources, du moins terrestres. Mais nous croyons que chacun a droit à... Pourtant dans les temps difficiles, certains jouent le jeu de la solidarité non feinte, alors que d'autres... L'homme est pécheur, quelque soit la société dans laquelle il évolue, et quelle que soit la bonne volonté qui l'anime, et seuls ceux qui en restent conscients, quelque soit le mode de conscience et d'éveil face à la tentation, pourront espérer contribuer à l'avénement du Royaume de Dieu sur Terre.

Épilogue

J'ai trouvé dans mon édition de la Divine Comédie de Dante, une explication, dans les notes, plus fournie du décalage solaire :
                    Le mois de janvier peut tomber dans le printemps, parce que l'année civile ne correspond pas exactement à l'année solaire. L'année se compose de 365 jours et 6 heures, moins 11 minutes environ. Le jour de plus qu'on compte dans l'année bisextile, tous les quatre ans, est composé de la totalité de l'excédant des 6 heures ; mais comme il manque à cette addition environ 44 minutes, si minime que soit cette fraction, elle s'était amassée epndant si longtemps, qu'à la fin du seizième siècle les équinoxes étaient avancés de 10 jours. Grégoire XIII, par une bulle du 24 février 1582, retrancha ces 10 jours de trop, et décida que le 5 octobre suivant serait compté pour le 15 du même mois ; et pour qu'un tel inconvénient ne se renouvelât plus à l'avenir, il fut décidé de supprimer trois bissextes dans le cours de 400 ans. C'est pourquoi les annés 1700 et 1800 ne furent pas bissextiles, et l'année 1900 ne le sera pas encore ; mais l'ann&eacut;ee 2000 le sera, et ainsi de suite.


ORIENTER LES ÉGLISES

Dans le débat qui oppose les progressistes qui ne rejettent pas les avancées au niveau liturgique, notamment, du concile Vatican II & les "regrattants avant", nous avons le problème des églises oritentées. Le fait qu'elles soient tournées à l'est & que le peuple & le prêtre soient tous tournés "vers Dieu" (sic) semblent assez important pour ces personnes. & pourtant, on peut se demander pourquoi. Pour résumer, de nos jours, l'on sait que la Terre est ronde. De plus, Saint Augustin nous l'a bien expliqué, Dieu n'est pas dans sa Création. Nous pouvons voir que, d'après l'illustation ci-dessous, qu'affirmer que regarder à l'est est équivalent à regarder Dieu est un peu une vérité anthropocentrique. En effet, l'Est est un concept relativement bi-dimensionnel. Donc à l'échelle de la Terre, & plus encore de l'Univers, c'est sans sens, à moins de se dire que notre regard plein de foi soit retenu par la gravité... Je peux me tromper dans mon analyse mais je pense que les tenants de l'ancienne liturgie sont seulement un peu crispés sur des pratiques qu'ils ont connus enfant, & qu'ils ne retrouvent plus aujourd'hui. Je ne suis pas certain que la nouvelle liturgie soit la bonne, mais jusqu'ici les critiques qu'on lui oppose sont tellement peu théologiques que j'aimerais qu'un effort soit fait.

Même si je conviens que Jésus est l'Autel & la victime du Sacrifice, je crains qu'il n'y ait, à trop se crisper sur des rites & les positions prises dans ces rites, tentation d'idolâtrie. Toute icône, crucifix n'est que moyen matériel de fixer son âme vers une écoute plus profonde de l'esprit. La chute est aisée alors que l'élévation est très ardue. Attention ! Oui, attention aux Veaux d'or, le Malin est souvent là où on l'attend le moins.