JÉSUS EN INDE





Comment utiliser les 15 ans absents des livres canoniques...

I l'histoire

C'est un certain Nicolas Notovitch qui, à la fin du XIXème siècle, en MDCCCXCIV (1894), rapporta en Occident cette histoire d'un de ses voyages dans le nord de l'Inde. Il s'était rendu dans la Province du Ladakh, notamment dans la capitale Leh & le monastère de Hémis (1). Il était russe & médecin.

Il consigna ses découvertes dans un livre intitulé La Vie inconnue du Christ (disponible, pour l'édition en français de MCMXC (1990), notamment, à la Bibliothèque Sainte Genieviève, cote 8 H SUP 1354, voir sur le SUDOC pour autres localisations). Dans ce livre, il explique avoir retrouvé dans ce monastère des rouleaux, après avoir dû y faire halte pour s'être fracturé la jambe. Ce manuscrit était intitulé La Vie de Saint Issa, il en nota plus de deux cents versets.

Ces documents étaient réunis en deux volumes. Notovitch se les fit traduire. Le texte est constitué de témoignages de personnes ayant croisé ce Saint Issa. En effet, il y avait du commerce entre le Moyen Orient & l'Est, notamment l'Inde. Un récit, semblable à la généalogie de 'lincipit de l'&Eacuta;vangile selon Saint-Matthieu, retrace la lignée de ce personnage.

Bien entendu, quand Nicolas Notovitch entrepris de rendre publiques les notes sur sa découverte, il subit les foudres des autorités de preque toute l'autorité ecclésiastique & d'une partie de la communauté scientifique. Le cardinal Rotelli, en particulier, lui opposa le problème de l'athéisme naissant. C'est un peu dommage, cette frilosité & cette tendance à étouffer ce qui gêne & qui a fait, justement, le terreau de l'athéisme. Il partit à Rome pour essayer de montrer au Pape ses notes; mais personne ne lui laissa la voie libre. Il encouragea donc les sociétés savantes à monter une expédition pour vérifier sur place l'authenticité des manuscrits.

C'est en MCMXXII (1922), qu'un disciple punditique de Ramakrishna, le Swami Abhedananda, se lan¸a sur les traces de Notovitch dans la région nord de l'Himalaya. Mais c'était plutôt pour mettre en défaut Nicolas. Il copia cent quatre-vingt verset des manuscrits, à peu de choses près les mêmes que Notovitch, & fut ainsi convaincu par l'interprétation du Russe.

Plus tard, en MCMXXV (1925), un autre Nicolas russe, répondant au nom de Roerich entreprit un voyage en Asie centrale. Après être allé à Himsi, & vu les fameux manuscrits, il collecta moult légendes sur Issa en Mongolie, au Pakistan, au Tibet. & c'est bien ce qui étonna Roerich, car à l'époque, les moyens de diffusion dans ces régions étaient assez sommaires, & le livre de Notovitch y était inconnu.

Plus récemment, en MCMLXXV (1975), Richard Bock fit un film documentaire sur l'adolescence & les début de l'âge adulte du Christ. On y voit un moine boudhiste nous parler de Jésus en Inde, & surtout au Tibet, dans un monastère perdu, dans lequel seraient des manuscrit en palie. & nous expliuer que les événements de la vie de Saint Issa ressemblent à ceux de la vie de Jésus le Christ. Mais un problème est soulevé : personne n'a plus vu les manuscrits depuis l'entre-deux guerres (mondiales s'entend). Bien sûr, qui soupçonne-t-on de retenir secrets les rouleaux : le Vatican (c'est d'un convenu...).

Poursuivant dans cette idée que Jésus aurait vécu en Inde, il y a un monument qui peut paraître troublant à celui qui cherche : le tombeau de Yus Asaph, au Cachemire, dans la ville de Kan Yaar. C'est un prince qui aurait tout quitté pour devenir ascète.

En Afghanistan, il reste encore environ un millier de suivant d'Issa. On lui apposerait la qualification de "fils de Mariam", ce qui va dans le sens de l'identité entre Issa & Jésus. Leur maître est Abba Yahiyya (= "Père Jean"). Il peut citer ses maître sur soixante générations (soit environ 1800 ans !) depuis Issa lui-même. Il décrivent Issa comme un charpentier & un berger. Ils suivent un livre intitulé La Tradition du Masih (masih étant une déforamtion du mot "messie"). Pour eux, les chrétiens n'ont pas compris le message du Christ, on ne sait pas en quoi. Ils pensent que nos évangiles canoniques ne sont que partiellement vrais. D'après eux, Jésus a vécu trente ans après la crucifixion (donc serait mort dix ans avant la fixation de l'Évangile selon Saint-Mathieu). Ce qui et certain, c'est u'il est possible qu'un certain Issa leur ait délivré un certain message.

Selon leur dogme, c'est le degré d'ascétisme & de spiritualité qui a valu à Jésus le titre de Fils de Dieu. Jean-Baptiste lui-m&eacirc;me pouvait être appelé de ce nom pour avoir lui-même été un grand anachorète. Lss baptêmes par l'eau, l'esprit & le feu seraient les trois étapes sur la voie de l'illumination. Comme les chrétiens ont le repas eucharistique ou l'agape commémorative de la Cène, les suivants d'Issa ont un repas rituel, avec du pain & du vin ["mais comme symboles des nutritions plus brutes & plus fines qui sont les expériences de l'accomplissement de la proximité à Dieu" (sic) : ??? incompréhensible comme phrase].

Une explication qui tend vers la récupération

Imaginer Jéus le Christ [si on l'appelle aini c'est qu'on accepte qu'il soit l'Oint (chrestos) de Dieu] préchant en Inde n'est pas en soi une héréie. Jésus a été en voyé pour annoncer la Bonne Nouvelle à toute la Terre & imaginer que'il soit allé lui-même « en Gallilée » comme plus tard il enjoindra se disciples à le faire. Mais dire que Jéus est en fait un disciple hindou qui est revenu en Israel enseigner cette religion polythéiste, ça me emble assez cavalier. Je suis partisan de dire qu'il est normal & attendu qu'une personne née dans une famille hindoue soit hindou. & dire que l'hindouisme est une religion pronant l'amour. Mais vouloir s'accaparer l'enseignement de Dieu fait homme avec une approche œdipienne conistant a rejeter l'eneignement des prêtres en tant que repésentants d'une autorité que l'on rejete, c'est un pas que je trouve asez mauvais. Non pas que je sois contre les remises en cause historiques ou théologique, mais je préfère les questions aux assertions, surtout en ce domaine. Dire « Jésus était hindou » & ajouter, comme certains musulmans le font en voulant s'approprier sa nature humaine, que ce sont les suivants qui se sont tropmpés, ou pire ont volontairement changé son message, c'est presque mal. Ce n'est pas recevable, aprce qu'eux même ne peuvent être certains de bien comprendre le message réel de leur doctrine en ceci que le divin nou sera toujours en grande partie hors d'atteinte. Alors pourquoi faire du mal aux chrétiens qui croient en Jésus vrai Dieu, vrai homme en leur opposant une vision de leur Guide suprême à ce point différente à des buts prosélytes. Ce qui font ça manqueraient tant que ça de confiance en le bienfaits & vérités de leur religion.

Je peux croire que Jésus soit allé en Inde & qu'il soit allé parler aux Hindous avec des mots que comprennent les Hindous. Mais je ne peux croire qu'il fut converti au point de n'être que ça. Il est Dieu fait homme, & il est donc normal qu'il se serve des mots de hommes pour leur montrer la voie vers l'Amour universel, de même qu'il parla avec les mots de la Loi aux Iraëliens qui l'écoutaient, & c'est pourquoi je ne vois pas pourquoi obliger des non-uifs à se circoncir s'il veulent suivrent la Voie de l'Amour de son prochain image de Dieu sur Terre. Je ne connais pas assez les précepte de cette religion qui veut s'accaparer l'image du Christ, mais il est fort possible qu'on puisse facilement les faire se regrouper tous, comme le Décalogue, sous le commandement nouveau & unique de Jésus : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. je reviendrai par la suite sur cette question, mais pour l'instant je n'ai rien trouvé de convainquant dans cette proposition de voir Jésus comme hindou, même si je crois qu'il est possible que lui & Jean (le Baptiste, qui faisait des ablutions dans le Jourdain comme d'autres dans le Gange)...


1 : Hemis est considéré comme le plus important et le plus vénérable des monastères du Ladakh. Fondé par le roi Singge Namgyal et son guru Staksang Raspa, c’est le monastère principal de la secte drukpa (semi-reformés).retour
sources :
http://secretebase.free.fr/complots/religions/indejesus/indejesus.htm
http://pages.intnet.mu/ramsurat/Jesus/sannyasi.html
Il me faudra lire à porfit :
    Titre : La vie inconnue de Jésus-Christ [Texte imprimé] / Nicolas Aleksandrovitch Notovitch. - 8e éd.
    Alphabet du titre : latin
    Auteur(s) : Notovitch, Nikolaï Aleksandrovitch (1858-19..). Auteur
    Date(s) : 1894
    Langue(s) : français
    Pays : France
    Editeur(s) : Paris : P. Ollendorff, 1894
    Description : 1 vol. (IX-305 p.) : fig. et cartes ; In-18