LA BAIE SAINT MICHEL





Une chapelle abandonnée

Un peu de géographie

Si vous vous promenez dans le beau département des Hautes-Alpes (05), vous aurez nombres belles choses à visiter, observer. Mais je vous conseille entre autres de fait un détour, entre Savignes-le-Lac et Chorges, par la Baie Saint Michel, sur le lac artificiel de Serre-Ponçon. Vos pourrez y contempler ce qu'enfant je me plaisait à imaginer comme un mini Mont Saint-Michel. Je vous passe les détail sur l'altitude, la pression moynne, l'hydromérie annuelle, pour tout détail technique, je vous conseille le site du lac : www.serre-poncon.com.

Laissez-vous toucher

Voilà la petite histoire d'une chapelle qui se dresse fièrement en haut d'un petit tertre qui émerge au milieu d'un lac artificiel créé par l'E.D.F en 1961. Elle est, depuis que les eaux de la Durance se sont élevées jusqu'à presque lécher ses murs, abandonnée. Je n'y suis allé qu'une fois, vers le milieu des années 90, à la nage, alors que le lac avait été vidé pour l'irrigation. Tout s'y trouve en core, des bancs, l'autel, je crois. Cette édifice est le seul qui fut conserver à la crétion du la artificiel. Mais plusieurs villages ont ainsi été rasé ou "déplacés.

Il faut rappeler qu'à l'époque, on était dans une dynamique de progrès. Tout ce qui entravait le progrès était obligatoirement une gêne. On pensait encore dans la mouvance du positivisme que la science permettrait de régler tous nos problèmes, alliée à la polique et l'économie de marchée. Déjà, pourtant, quelques voix s'élevaient ici ou là pour mettre en garde contre les dansgers d'une course de vitesse face à un mur. Mais comme à l'accoutumée : Nemo propheta in patria. Enfin, je m'égare un peu.

Se dégage de la vision de cet édifice abandonné au milieu du lac comme une impression de culte ancien oublié à des dieux maléfique, comme on peut en rencontrer dans les histoires des livres de H.P. LOVECRAFT. Comme si la civilisation avait tenté de faire table rase d'éléments d'une culture ancienne qui vient contrecarrer ses plans. Et en même temps, on ressent comme la sérennité du temps qui ne passerai plus à cet endroit précis du globe.

Ces deux impressions contradictoires sont renforcées par le huis-clos instauré de fait par les montagnes qui entoure ce lac et dont, à cet altitude, l'aspect grisé dû à la raréfaction de la végétation, ajoute du mystère à l'ensemble.

Bien entendu, la réalité est autre. Quoique, on retrouve l'idée d'un culte abandonné pour pouvoir amener l'electricité au cœur des foyers de Français. Mais, le culte é à Dieu à travers un dévotion à son archange. Je pense même que la volonté de venir en aide à son prochain à présidé à cette aventure qu'à été l'édification du barrage et la mise en eau de la vallée. Ainsi, la charité chrétienne a été certainement respectée : l'agriculture rendue plus aisée par l'irrigation, le confort de la multitude par la danse des élecrtons.

J'aimerais tout de même aujourd'hui remercier les personnes qui ont permis que la chapelle ne soit pas détruite, autorisant ainsi la pensée du promeneur de ne pas s'arréter que sur la seule réalisation humaine, mais puisse adresser une petite prière à Dieu, qu'il nous éclaire toujours plus dans nos choix de société, & que nos frères humains soient prêts à tenter l'aventure d'une société moins ludique, mais qui respecte plus la Création. Amen.